Les
Berbères (en berbère
Imazighen,
en tifinagh ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ et au singulier
Amazigh,
en tifinagh ⴰⵎⴰⵣⵉⵖ) sont un ensemble d'
ethnies autochtones d'
Afrique du Nord. Ils occupaient, à une certaine époque, un large territoire qui allait de l'Ouest de la
vallée du Nil jusqu'à l'Atlantique et l'ensemble du Sahara et y fondèrent de puissants royaumes, formés de tribus confédérées. Connus dans l'
Antiquité sous les noms de
Libyens,
Maures,
Gétules,
Garamantes ou encore
Numides, ils connurent ensuite la conquête romaine, la
christianisation, l'invasion
vandale, la conquête arabe et la conversion à l'
islam
Le plus connu des royaumes berbères fut la
Numidie avec ses rois tels que
Gaïa,
Syphax et
Massinissa. On peut aussi parler de l'ancienne
Libye ainsi que des tribus connues tels que les Libus, et les
XXIIe et
XXIIIe dynasties égyptiennes, qui en sont issues. Il y eut aussi des expansions berbères à travers le Sud du Sahara, la plus récente étant celle des
Touaregs et la plus ancienne celle des
Capsiens.
Les Berbères constituent donc une mosaïque de peuples de l'
Égypte au
Maroc, se caractérisant par des relations linguistiques, culturelles et ethniques. On distingue plusieurs formes de langues berbères :
chaoui,
chleuh,
rifain,
chenoui,
kabyle,
mzabi,
zenati,
tamasheq sont les plus importants composants du
Tamazight (c'est-à-dire « langues des Imazighen »). À travers l’histoire, les Berbères et leurs langues ont connu des influences
romaines,
puniques,
arabes,
turque ou encore
françaises, ce qui fait que de nos jours, sont appelés officiellement « berbères », les ethnies du
Maghreb parlant, se considérant et se réclamant
berbère.
Selon
Charles-Robert Ageron,
« dans l'usage courant, qui continue la tradition arabe, on appelle Berbères l'ensemble des populations du Maghreb »[1].
Étymologie du mot berbère[modifier]
À l’origine, le terme
barbare — emprunté en
1308 au
latin barbarus, lui-même issu du
grec ancien βάρϐαρος
bárbaros (« étranger ») — était un mot utilisé par les
anciens Grecs pour désigner d’autres peuples n’appartenant pas à leur civilisation, dont ils ne parvenaient pas à comprendre la langue.
Bárbaros n’a à l’origine, aucune nuance péjorative, il signifie simplement « non grec » ou plus largement toute personne dont les Grecs ne comprennent pas la langue, quelqu’un qui s’exprime par
onomatopées : « bar-bar ».
Le nom de
Berbère apparaît pour la première fois explicitement après la fin de l'
Empire romain. La pertinence de son usage pour la période précédente n'est pas admise par tous les historiens de l'antiquité
[2].
L'usage du terme s'est répandu à la période suivant l'arrivée des
Vandales lors des
grandes invasions. Qualifiés de
Barbares par les Romains d'
Afrique romaine, les Vandales proviennent de la péninsule Ibérique. Sur les hauteurs à l'Est de la
Numidie fut assemblée la coalition numido-vandale, qui prit
Carthage et supprima l'influence de
Rome dans toute l'Afrique. Le récit du
consul romain en Afrique de l'époque utilisa pour la première fois le terme « barbare » pour décrire les
Numides.
Étymologie du mot amazigh[modifier]
L'équivalent en berbère est
Imazighen (
Imaziγen), pluriel de
amazigh, dont l'étymologie n'est pas connue avec certitude. Selon une version fréquente, il aurait le sens d'« Homme libre ». Cependant, l'utilisation actuelle du verbe "Zegh" (Se rebeller, Sévir) dans certain dialecte,
Figuig par exemple, pourrait faire penser plutôt au mot rebelle. Une rébellion néanmoins organisée, vue le rattachement du préfixe /m/ au verbe, ce qui donnerait "mzegh" comme racine. Ce dernier radical est synonyme de se rebeller en compagnie de quelqu'un (En groupe). Il y a encore dans la même ville le verbe
m-n-zegh formé du radical (Zegh) et de la combinaison de deux préfixes /m/ et /n/, qui, lui, veut dire rouspéter, être récalcitrant, et/ou ne pas se conformer aux ordres. Cependant, d'après
Ibn Hazm et
Ibn Khaldoun, le mot Amazigh désignerait le patriarche du peuple berbère, dans la généalogie établie par ces deux historiens.
Le terme amazigh/imazighen a été perdu chez certaines ethnies berbères mais est resté présent chez des berbères du Maroc et d'Algérie[4].
L'utilisation de ce terme a été ravivée à partir des
années 1940 avec l'émergence du mouvement
berbériste kabyle
[5]. Ces termes, et leurs néologismes, se sont généralisés et ont été adoptés
[Par qui ?] au
Maghreb[réf. nécessaire].
La lettre Z du tifinagh, le aza ou yaz, représente l'« homme libre » — amazigh en berbère, imazighen au pluriel —, nom que se donnent les Berbères. Il est actuellement présent sur le drapeau berbère officialisé en
1998 pour symboliser le peuple amazigh
[réf. souhaitée].
La question de l’origine des Berbères s’est posée tout au long de l’histoire de l’
Afrique du Nord.
Selon les récits de l'
Antiquité, notamment
Hérodote (
Ve siècle av. J.‑C.), relatant les informations collectées pendant ses voyages en Afrique du Nord, les Libyens (terme générique pour NA) se disaient descendre des Troyens, par ailleurs le terme de
« Maxies » était utilisé par les Africains pour se dénommer.
Aux XIXe et XXe siècles, plusieurs auteurs lui attribuèrent une origine européenne et nordique.
Recherches modernes[modifier]
Actuellement, plusieurs études –
génétiques,
anthropologiques et
linguistiques – sont menées : des datations au
carbone 14 sur d'anciens fossiles, des tests génétiques sur les populations modernes, mais aussi sur des ossements, et enfin des études comparatives entre la langue berbère avec les autres langues sont les moyens utilisés. Ces études génétiques ainsi que les écrits d'historiens tels que
Gabriel Camps et
Charles-André Julien tendent à prouver que les Nord-Africains actuels sont(arabes et berbéres)
Selon les théories génétiques[modifier]
Les migrations humaines suivant l'ADNmt
Le
chromosome Y est transmis de père en fils, l'étude des polymorphismes présents permet en théorie de suivre la lignée mâle – directe – d'une
famille, d'une
ethnie ou d'une
espèce.
La majorité des
haplogroupes masculin des Nord-Africains
berbérophones et
arabophones sont E1b1b (
40 % à
80 %)
[6] et J (
20 % à
40 %) d'origine majoritairement néolithique
[7]. L'haplogroupe R1b (M269), présents surtout en Europe de l'Ouest arrive ensuite avec des fréquences entre 0 et 15% selon les régions. Un sous-groupe particulier de l'haplogroupe E1b1b, l'
haplogroupe E1b1b1b caractérisé par le marqueur M81, est très fréquent chez les Berbères et voit sa fréquence décroître d'Ouest en Est
[8]. Son origine est l'
haplogroupe E1b1b de l'Est qui date de 10 000 ans
[9].
L'
ADN mitochondrial étant exclusivement transmis de mère à fille, son étude génétique permet de suivre la lignée maternelle – directe – d'une famille, d'une ethnie ou d'une espèce. La majorité des Berbères ont un
ADN mitochondrial d'origine ouest-
eurasienne[10]. La lignée maternelle directe des Berbères la plus ancienne date du
paléolithique (30 000 ans avant notre ère) représentée par l'
haplogroupe U6 (d'origine ouest-eurasienne)
[11]. Cet haplogroupe est spécifique aux Berbères et sa fréquence s'accroît quand on va à l'Ouest. Selon une étude génétique réalisée en 2010, les populations d'Afrique du Nord descendent en partie, du côté maternel, de migrants de la péninsule ibérique arrivés il y a environ 8 000-9 000 ans
[12].
L'ADN autosomal permet de déterminer l'affinité génétique de certaines populations humaines par rapport à d'autres. À l'exception des
Touaregs, la majorité des Berbères sont génétiquement plus proches des Européens et des Moyen-Orientaux que des autres populations humaines – les Touaregs se situant dans une position intermédiaire entre les
sub-sahariens et le reste des Berbères
[13],[14].
D'après une étude récente de Adams et al. en 2008
[15] les habitants de la
péninsule Ibérique auraient en moyenne environ 11% d'ancêtres Nord-Africains avec des variations géographiques importantes allant de 2% en
Catalogne à près de 22% en
Castille du Nord-Ouest.
Au
Néolithique, selon M.C. Chamla, l'Afalou fut remplacé par le
Capsien de type « méditerranoïde » venant de l'Est de la
Tunisie. La culture
capsienne est souvent décrite comme proto-berbère
[18].
Article détaillé : Berbères.
La majorité des
linguistes sont arrivés à la conclusion que l’afro-asiatique vient d’
Afrique orientale[19],[20]. Le proto-afrasien (afro-asiatique) remonte à 10 000 ans selon certains et 17 000 selon d’autres
[21].
Une synthèse des différents travaux scientifiques décrits ci-dessus sur l’origine des Berbères (portant sur des dessins et écrits rupestres, des sites archéologiques, sur la linguistique berbère et sur les études génétiques) a été faite par Bernard Lugan, historien français spécialiste de l’Afrique ; Il indique dans sa conférence disponible sur le net que l’origine des berbères est désormais connue et que bien des écrits au sujet de leur origine sont dépassés. Il précise qu'il y a environ 20 000 ans une population située entre les actuelles
Érythrée et
Éthiopie (
Afrique de l'Est ou
Afrique orientale) s'est scindée en 3 groupes : l'un de ces groupes a remonté
le Nil puis s'est dirigé vers les pays du Maghreb qu'il pénètre par l'Est. Ce groupe laisse une trace de son passage à
Gafsa, ville d'actuelle
Tunisie, d'où vient le nom de culture
capsienne. Ce groupe dit des protoberbères, ancêtres des actuels berbères, rencontre en arrivant dans le Maghreb le Mechta el arbi (ou Homme de Cro-Magnon du Maghreb décrit par Gabriel Camps
[22])
[23]. Cette synthèse recoupe et prolonge les travaux des chercheurs
Emile Félix Gautier et
Gabriel Camps qui décrivent les berbères
zénètes comme étant des chameliers
nomades venus de l'Est.
Récits de l'Antiquité et du Moyen Âge[modifier]
Salluste consacra les chapitres XVII et XIX de son ouvrage
La Guerre de Jugurtha à une digression sur le pays de l'Afrique du Nord et ses habitants, d'après les traditions numides et les livres puniques du roi
Hiempsal II. Après une description du pays – limites, climat, faune et flore –, l'historien présente les
Gétules et les
Libyens comme les premiers habitants de l'Afrique, « rudes, grossiers, nourris de la chair des fauves, mangeant de l'herbe comme des bêtes. » Le demi-dieu
Hercule mourut en
Espagne selon la « croyance africaine », et son armée composée de divers peuples se démantela. Les
Mèdes, les
Perses, les
Arméniens de son armée passèrent par bateau en Afrique et s'établirent sur la côte.
Les
Perses s'établirent à l'Ouest, « plus près de l'Océan », habitant dans les coques renversées de leurs bateaux, faute de matériel de construction. Ils s'allièrent par mariage avec les
Gétules. Conduits à se déplacer sans cesse, ils se donnèrent le nom de « Nomades » (Numides). Salluste tient pour preuve de ce récit les habitations des paysans
numides, rappelant celles des coques renversées de l'armée d'Hercule.
Les
Mèdes et les
Arméniens s'unirent aux Libyens. Ils « bâtirent des places fortes » et « pratiquaient des échanges
commerciaux avec l'Espagne ». Altérant le nom des Mèdes, les Libyens indigènes se seraient mis à les appeler
Maures. Par la suite, les Perses et les Gétules grandirent en puissance et s'installèrent à l'Ouest de Carthage sous le nom de
Numides. Enfin, ils annexèrent la Libye. La presque totalité du Nord de l'Afrique fut annexée par les Numides, « les vaincus se fondirent avec les vainqueurs, qui leur donnèrent leur nom de Numides ».
Selon Ibn Khaldoun[modifier]
Ibn Khaldoun, statue d'Ibn Khaldoun à
Tunis, il a consacré sa vie à l'étude de l'histoire des Berbères
Ibn Khaldoun (
1332-
1406) fait remonter l'origine des Berbères à Mazigh fils de Canaan. D'après lui, ils descendent de
Canaan, fils de
Cham. Ibn Khaldoun fait une étude comparative des différents généalogistes arabes et berbères existant bien avant lui et tire sa propre analyse sur l'origine des Berbères. Dans son livre sur
l'Histoire des Berbères, Ibn Khaldoun cite presque tous les travaux déjà faits sur la généalogie ancienne
[3]. Ibn Khaldoun désigne deux grandes familles : Madghis (
Medghassen) et Barnis
[3],[24]. À propos de ces traditions,
Yves Modéran a fait observer : « Issue d’un genre littéraire spécifique, le récit mythique et généalogique, l’évocation d’un ancien mouvement des Berbères de l’est vers l’ouest, explicitement rapportée à l’ensemble de ce peuple, et non à telle ou telle tribu connue à l’époque byzantine, est toujours repoussée par les auteurs arabes dans des temps extrêmement éloignés, définis par une chronologie biblique (ou coranique, si l’on préfère). Et elle s’avère surtout, dans presque tous les cas connus, reprise de traditions juives ou chrétiennes bien antérieures au Bas-Empire romain, avec seulement des corrections destinées à actualiser le mythe et à le rendre ainsi fonctionnel, capable de fournir des explications aux hommes du Moyen Âge sur la situation des Berbères de leur propre époque. »
[25].
XIXe-XXe siècle[modifier]
Le premier auteur à avoir évoqué l'origine nordique des Berbères fut
Thomas Shaw dans son ouvrage
Travels or Observations Relating to Several Parts of Barbary and the Levant publié en 1738. Selon lui, les berbères blonds descendaient des Vandales de
Genséric, retirés dans les montagnes après qu'ils eurent été défaits par
Bélisaire. Un siècle plus tard, un autre texte fondateur de l'origine nordique des Berbères fut l'article de
Laurent-Charles Féraud intitulé
Monuments dits celtiques dans la province de Constantine et publié en 1863 où il suggérait que les Berbères blonds descendaient des Gaulois mercenaires de Rome, à cause de la présence des dolmens en Algérie. Par la suite, le docteur
Lucien Bertholon, qui consacra sa vie à l'anthropologie berbère, même s'il n'en continuait pas moins à affirmer l'origine nordique des Berbères, en fit les descendants des peuples égéens
[26].
Contrairement à ces auteurs, l'anthropologue italien
Giuseppe Sergi ne pensait pas que les Berbères provenaient du Nord, mais au contraire, que les Nordiques provenaient du Sud. Pour Sergi, il existait une race méditerranéenne, originaire d'Afrique, dont était issue la race nordique; cette race méditerranéenne étant elle-même issue des Chamites, qui occupaient le Nord de l'Afrique
[27].
Les théories de l'origine nordique de Berbères furent reprises, dans la première moitié du
XXe siècle, par certains auteurs allemands. Ainsi
Hans Günther[28], raciologue du Troisième Reich, ou encore
Alfred Rosenberg, théoricien du nazisme considéraient les Berbères comme descendants des peuples
aryens atlanto-nordiques
[29].
Pour
Henri Vallois écrivant en 1944, il était également certain que les « Berbères blonds » appartenaient à la race nordique
[30].
Écritures
tifinagh anciennes, site des gravures rupestres d'Intédeni près d'
Essouk au
Mali.
Groupes ethniques[modifier]
Les Berbères sont dispersés en plusieurs groupes ethniques en
Afrique du Nord.
Principaux groupes ethniques berbérophones:
Principaux groupes ethniques — totalement ou en grande majorité — « non-berbérophones » d'origine berbère :
les
Ghomaras dans le nord du
Maroc (majoritairement arabophones, minorité berbérophone)
Berbères au pluriel[modifier]
Carte de l'empire des
Almoravides au début de leur pénétration
Plusieurs nations sont venues partager le mode de vie des Berbères. Selon
Salluste, les
Maures faisaient partie de l'armée d'
Hercule venus d'Espagne
[38] composé des
Perses, d'
Arméniens, et de
Mèdes[39]. Ils se sont mêlés aux populations autochtones
Gétules du
Maghreb actuel. Ils se sont installés dans les montagnes du
Maroc et aux
Aurès en
Algérie et en
Libye. Il s'ensuit plusieurs ethnies qui se sont fondues dans les tribus berbères comme les
Phéniciens, les
Vandales, les
Juifs, les
Byzantins, les
Romains, les
Arabes, les peuples d'
Afrique, les
Européens, les
Turcs,
etc.[40],[41].
Répartition géographique des berbérophones[modifier]
Le nombre de berbérophone est difficile à évaluer en l'absence de recensements linguistiques fiables. On entend par berbérophones ceux qui ont le berbère pour langue maternelle.
En
France, les berbérophones représentent 28% des immigrés d'origine algérienne et 21,5% des immigrés d'origine marocaine selon les sources
[43],[45].
En
Libye, la population est berbère, mais elle a été largement arabisée. Aujourd'hui, entre 4%
[47] et 10%
[48] de la population libyenne parle
berbère.
En
Tunisie, les Berbères représenteraient entre 5% et 10% de la population, mais seuls 78 000 parlent le berbère, soit à peine 0,8% de la population totale
[49].
En
Égypte, on compte environ 30 000 locuteurs berbères
[50].
Portrait du roi Massinissa.
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Les groupes liés de près et de loin avec les Berbères dans l'histoire sont:
Localisation du noyau à l’origine de la culture capsienne.
La préhistoire se définissant comme les époques précédant l'invention ou l'usage de l'écriture, de la production de documents écrits transmettant la mémoire aux générations à venir, la préhistoire des peuples berbères à l'ouest de la vallée du Nil se recoupe avec une grande partie de l'histoire de l'Égypte ancienne. Dans les textes égyptiens, ces peuples apparaissent sous les noms de
Libou, Tehenou, Temehou,
Machaouach[58]. Un chef libou (libyen) monta sur le trône d'Égypte en tant que
Sheshonq Ier, fondant la
XXIIe dynastie égyptienne. De ce côté, il est donc possible de dire que les Berbères entrent dans l'histoire.
Extension du territoire carthaginois avant la Première Guerre punique vers
264 av. J.-C.Les Berbères, formés de plusieurs confédérations dont les
Gétules, les
Garamantes, les
Libyens, etc., dispersés dans le vaste territoire du Maghreb actuel depuis les temps anciens, vont connaître des relations culturelles avec les
Phéniciens (ce qui donnera la civilisation carthaginoise), l'
Afrique noire, l'
Égypte ancienne, la
Grèce antique, etc. Le monument
Madracen date de
300 av. J-C
[59] appartiendrait donc à la grande archéologie méditerranéenne de l'époque hellénistique manifestant un goût archaïsant, mais aussi une très bonne connaissance du vocabulaire architectural le plus récent comme en témoigne la présence d'une gorge égyptienne
[60]. Mais le monument pose un gigantesque problème qui demeure non résolu
[61].
La Première Guerre punique se déclenche par la suite. Massinissa forme le premier État dont le nom est la
Numidie. Plusieurs
Guerres puniques se déclenchent en Afrique du Nord pendant l'Antiquité. Durant l'ère pré-romaine, plusieurs États indépendants se succédèrent (
Massaesyles,
Massyles,
Maures (berbères nomades), etc.). Plusieurs provinces connues sous les noms: la province romaine d’Afrique correspondait au territoire naturel de
Carthage et la côte Ouest de la
Libye (l’Africa Vetus et de l’Africa Nova, sera divisée par Dioclétien en trois : la
Tripolitaine, la
Byzacène et l'Afrique proconsulaire résiduelle, aussi appelée Zeugitane.), la
Numidie, la
Maurétanie désigne le territoire des
Maures dans l'Antiquité. Il s'étendait sur le Nord-ouest et central de l'actuelle
Algérie, et une partie du Nord marocain actuel.
Le roi
Massinissa[62] unifie la
Numidie[63],[64]. Il fonde la capitale
Cirta. Au cours de la
Deuxième guerre punique, les Massaesyles, commandés par
Syphax, sont alliés à
Carthage, tandis que les Massyles, commandés par
Massinissa, s'allient à
Rome, après avoir été spoliés par Syphax. À la fin de la guerre, les Romains attribuent tout le territoire numide à Massinissa. Son nouveau territoire entoure désormais celui de
Carthage, sauf du côté de la mer.
En
-148, à la mort de Massinissa,
Scipion Émilien partage la Numidie entre les trois fils du roi. De même,
Rome oblige
Micipsa, dernier fils de Massinissa, à partager sa part entre ses deux fils et le fils naturel de son frère,
Jugurtha. Ce dernier, voulant restaurer l'unité du royaume, fait assassiner ses cousins, et, en
-113, se rebelle contre Rome à qui il va infliger de sévères défaites au cours d'une guerre longue et difficile qui durera de
-111 à
-105. Incapables de remporter une victoire militaire, les Romains usent de traîtrise pour le capturer. En
-105, à la faveur d'un guet-apens, Jugurtha est livré par Bocchus, son beau-père et jusque-là son allié, à
Sylla qui avait soudoyé l'entourage de ce dernier. La Numidie est partagée : sa partie occidentale est attribuée à
Bocchus, roi de
Maurétanie, le reste est laissé sous l'autorité d'un roi vassal de
Rome.
Par la suite, les
Romains pénètrent dans le Maghreb actuel vers le début de notre ère. Sous Rome, le territoire fut divisé en provinces Par la suite les
Vandales et les
Byzantins envahissent une partie du Maghreb actuel.
Carte représentant la
Numidie Occidentale (en vert) et la
Numidie Orientale (en jaune) gouvernées respectivement par
Syphax et
Gaïa en -220 avant notre ère
Au
IIIe siècle av. J.‑C., l'Afrique du Nord était divisée en trois royaumes berbères : celui des
Maures avec royaume de
Maurétanie qui s'étend de l'Atlantique au fleuve Mulucha, au centre celui des
Masaesyles, entre le Mulucha et la rivière Amsaga, sur lequel règne le roi
Syphax et enfin, à l'Est près de Carthage, le royaume des
Massyles, entre la rivière Ampsaga(Oued-el-Kebir) et les territoires de Carthage.
Les Masaesyles et les Massyles s'affrontèrent, en
203 av. J.-C. à la fin de la
seconde guerre punique, suite à laquelle
Massinissa, chef des Massyles, contribua de façon décisive à la victoire de l'Empire romain sur Carthage,
Massinissa parvint dès lors à unifier la Numidie qui s'étendit alors du fleuve Moulouya à l'Ouest jusqu'à la Cyrénaïque à l'Est. Il réussit sous sa conduite à préserver l'indépendance de son royaume en jouant habilement de la rivalité régionale qui prévalait à l'époque, tout en lui garantissant une prospérité économique certaine, grâce au remarquable développement de l'agriculture et de l'élevage. Sur le plan de l'organisation politique, Massinissa plaça à la tête de chaque province un gouverneur et à la tête de chaque tribu un « Amokrane » (le chef). Son conseil, formé de dix personnes, le seconda efficacement dans sa politique et son administration générale. Au nombre de ces dix conseillers il avait trois de ses fils :
Micipsa qui le suppléait en plusieurs affaires, Gulussa, chargé de la conduite des armées et Mastanabal chargé du trésor royal. Il mit en circulation une monnaie frappée à son effigie, « avec des traits réguliers, un œil largement ouvert sous un sourcil assez épais, des cheveux abondants et bouclés, une barbe allongée et bien taillée ». Le règne de Massinissa prit fin lorsqu'il mourut en
148 av. J.-C..
Ainsi après la mort du grand roi fondateur, une crise de succession, vue d'un bon œil par Rome se produisit et qui plaça la Numidie dans des troubles politiques. Micipsa, fils de Massinissa succédera au trône de son père. Durant son règne, il fit envoyer le très populaire
Jugurtha, petit-fils de Massinissa, comme représentant en Ibérie pour l'éloigner du pouvoir. Micipsa nomme Gulussa vice-roi et ministre de la Guerre et Mastanabal vice-roi et ministre de la Justice. Après le bref règne de
Micipsa, ses deux fils Adherbal et Hiempsal finissent par détruire tout le travail d'unification de Massinissa en divisant la Numidie de nouveau en Numidie orientale et occidentale. La crise politique encore larvée à ce stade entre Rome et la Numidie, finit par se déclarer officiellement lorsque Jugurtha, le très populaire petit-fils de Massinissa revient en Numidie et se saisit du pouvoir par la force en
118 av. J.-C., en s'attaquant aux petits-fils de Massinissa (tuant Hiempsal et expulsant Adherbal qui s'enfuit à Rome) pour réunifier la Numidie et la remettre sur le chemin de la stabilité et du développement.
Rome qui ne voit pas d'un bon œil cette réunification, se met alors à chercher des problèmes politiques à
Jugurtha, en lui demandant de s'expliquer sur sa prise de pouvoir violente et l'expulsion d'
Adherbal qui se réfugia chez eux. Jugurtha aurait répliqué dans son entourage qu'il est une chose qu'il avait apprise des
Romains lors de son séjour en Ibérie :
« Roma est urbs venalia » (trad. « Rome est une ville à acheter »), faisant ainsi référence à l'étendue de la corruption chez les officiels romains. C'est ainsi que Jugurtha se résout à acheter un répit en offrant de l'argent à des membres de la classe politique romaine pour les corrompre. Rome accepte alors de le laisser régner, mais seulement à condition que la Numidie reste divisée. Elle lui offre la reconnaissance diplomatique sur la Numidie occidentale, à condition de remettre Adherbal sur le trône en Numidie orientale. Jugurtha accepta dans un premier temps l'offre de Rome. Cependant, son intention de restaurer la Numidie unifiée demeure forte, ce qui le conduisit incessamment à envahir en
112 av. J.-C. la Numidie orientale, réunifiant ainsi de nouveau la Numidie. Au passage il fit exécuter plusieurs hommes d'affaires romains opérant en Numidie orientale. Le gouvernement romain, furieux d'un tel développement, est sur le point de lui déclarer la guerre, lorsque Jugurtha réussit une nouvelle fois avec grande habileté à corrompre les responsables en place à Rome. Cela a pour conséquence d'atténuer l'animosité qui s'était emparée de la classe politique romaine à son encontre, et même de lui procurer un traité de paix avantageux. Toutefois, ce traité sera aussitôt remis en cause, après les profonds changements que connut la classe dirigeante romaine ; excédé, Jugurtha fit exécuter Adherbal en réponse à cet acte. La classe politique romaine se déchaîne alors et finit par demander l'invasion de la Numidie. Rome envoie alors le consul Metellus en Numidie à la tête de plusieurs légions pour punir Jugurtha et le déposer. Jugurtha parvint avec intelligence à résister durant des années, en combinant des manœuvres militaires face aux Romains et politiques avec son voisin de l'ouest, le roi
BocchusIer de
Maurétanie. L'adjoint du consul
Metellus,
Gaius Marius, entrevoyant une opportunité, retourne à Rome pour se plaindre de l'inefficacité suspecte de son chef et demande à être élu consul à sa place, ce qu'il obtint. C'est alors que
Gaius Marius envoie son questeur,
Lucius Cornelius Sulla, en mission en Maurétanie pour négocier l'aide de Bocchus
Ier.
Bocchus accepte alors de trahir Jugurtha, et aide les Romains à le capturer dans un guet-apens. Jugurtha est alors envoyé à la fameuse prison de Tullianum. Il fut exécuté tout de suite après la tradition du triomphe romain en
104 av. J.-C. à la prison de Tullianum. Dès lors, la Numidie est partagée : sa partie occidentale est attribuée à Bocchus, roi de Maurétanie, le reste est laissé sous l'autorité d'un roi vassal de Rome.
La situation perdure jusqu'à la
guerre civile entre
Jules César et
Pompée.
Juba Ier, partisan de
Pompée, perd son royaume en
-46 après la défaite de
Thapsus contre César. César accorde à
Sittius un territoire vaste autour de
Cirta (
Constantine). La Numidie devient alors la province d’
Africa nova, jusqu'à ce qu'
Auguste réunisse les deux provinces en un seul ensemble, l'Afrique proconsulaire. Cette dernière est dirigée par un
proconsul, qui conduisit un moment l'armée d'Afrique. Auguste rend son royaume à
Juba II, fils du précédent, après la bataille d'
Actium (
-31). En
-25, Juba II reçoit le trône de
Maurétanie, et la Numidie est partagée entre la Maurétanie et la province d'Afrique. La partie intégrée à la province d'Afrique en constitue une région et, en théorie, n'a pas d'autonomie administrative, puisqu'elle dépend du proconsul assisté de
légats.
Par la suite, les
Romains pénètrent dans le Maghreb actuel vers le début de notre ère. Sous Rome, le territoire fut divisé en provinces :
Maurétanie Césarienne, qui correspond à l'Algérie centrale et occidentale. La capitale était Caesarea (actuelle Cherchel ou Cherchell).
Maurétanie Sitifienne, créée par Dioclétien pour la partie orientale de la Maurétanie Césarienne avec Sitifis (actuelle
Sétif en Algérie) comme capitale.
Maurétanie Tingitane, qui correspond à peu près au Nord du Maroc actuel. Les villes principales sont Volubilis, Sala, Lixus, Banasa, Ceuta, Melilla et Tingis (actuelle Tanger) qui en était le chef-lieu. Elle fut attachée administrativement à la province d'Espagne (la Bétique).
Etc.
Lambèse fut la première capitale romaine, par la suite
Timgad va être construite au temps de
Trajan. L'agriculture se développe grâce à la plantation de plusieurs milliers d'oliviers pour faire de l'huile d'olive en Algérie. La civilisation berbère est à son apogée, plusieurs grandes villes sont construites au Nord au Sud dans le désert. La nationalité romaine est offerte aux Berbères, cela facilite l'intégration de certains nomades au monde romain
[65]. Plusieurs mariages mixtes entre Romains et Berbères naturalisés sont célébrés dans les grandes villes. La pratique des
cultes berbères est représentée dans les fresques romaines. De même, les
jeux romains sont source de distraction et de joie pour la plupart des Berbères. De plus, les
bains publics étaient un luxe pour tout le monde. À
Timgad, région
shawee, il y avait vingt-sept bains
[66]. Il n'y avait pas de remparts autour des villes pour faciliter les relations entre les Berbères et les Romains. Les arts sont développés par les artisans berbères (la céramique, la poterie, etc.). Plusieurs amphithéâtres sont construits. Le théâtre de
Timgad pouvait contenir 4000 personnes de l'
Aurès. La population globale de l'Aurès était estimée entre huit à dix-mille habitants, pendant les premières années de l'Empire romain en Afrique du Nord
[66].
Mausolée libyco-punique dans son état actuel à
Dougga en
Tunisie.
Les populations se rebellent de nombreuses fois surtout les
Zénètes, vers le début du premier siècle. Les
Maghraoua auraient été très nombreux dans les environs d'Icosium (
Alger) et
Ptolémée de Maurétanie devait les contenir.
Ptolémée de Maurétanie, fera transférer une partie des Maghraoua vers le
chlef[67]. Cela provoque une succession d'actions militaires de Rome, soldées parfois par de graves défaites romaines.
Les alentours de
Tlemcen auraient été composés des royaumes Gétules dans l'antiquité. Ils auraient vécu dans cette partie du Maghreb
[68]. Plusieurs rois Gétules purent contrebalancer l'Empire Romain. L'exemple du héros
Tacfarinas, Vers
17 apr. J.-C.,
Tacfarinas qui soulève tous les tribus Gétules
[69].
Tacfarinas mourut à
Pomaria (
Tlemcen actuellement)
[70]. En effet, sept ans durant,
Tacfarinas résiste aux Romains, malgré
Tibère qui transfère une seconde légion pour appuyer la troisième légion Auguste (seule ensuite). Dès
39 apr. J.-C.,
Caligula confie la conduite de la région de Numidie à un représentant personnel – « légat de l'empereur » – chargé de commander la troisième légion Auguste. C'est ainsi qu'il met fin à une exception politique : celle d'une armée importante placée sous les ordres d'un proconsul et non d'un légat. Le
Sénat perd la dernière légion qui était sous ses ordres. Bien que toujours officiellement intégrée à la province d'Afrique proconsulaire, la Numidie en constitue une région à part, placée sous l'autorité de son légat qui dirige la troisième légion Auguste et ne rend de compte qu'à l'empereur. C'est une province de fait, mais non de droit, statut relativement unique dans l'empire. Après
193, sous
Septime Sévère, la Numidie est officiellement détachée de la province d'Afrique et constitue une province à part entière, gouvernée par un
légat impérial. Sous
Dioclétien, elle constitue une simple province dans la réorganisation
tétrarchique, puis est brièvement divisée en deux :
Numidie militaire et
Numidie cirtéenne.
À l'époque du Bas-Empire romain, les Levathae (
Luwata) se révèlent tellement agressifs que les Romains font élever un
limes pour les contenir. Après la crise économique que vécut la grande cité romaine de Leptis Magna, la ville connut plusieurs
razzias de la part des populations locales.
De 256 à 640, christianisme, invasion vandale[modifier]
Le christianisme apparaît vers l'an
256, et durant le siècle suivant, les populations des villes côtières algériennes, ainsi qu'une minorité de la population dans les campagnes se convertissent à la nouvelle religion.
En
313, les crises politiques et économiques poussent les populations à une nouvelle révolte qui sera encore une fois Amazigh. Mais cette fois la révolte est religieuse et politique. En effet, le
donatisme (du nom de l'évêque
Donatus) s'est développée en Algérie à
Baghaï, dans les
Aurès et en
Tunisie : ses partisans refusent la réintégration dans l'Église des clercs ayant apostasié lors des persécutions du début du siècle
[71] Le donatisme quittera rapidement le champ religieux pour devenir une opposition politique à
Rome. En effet, les donatistes récusent la politique religieuse de
Constantin Ier, le premier empereur romain chrétien, et, exigeant la séparation de l'État et de la religion, finissent par déclarer l'empereur comme étant le diable en personne. Ils rejettent aussi le rite
romain.
Dès lors, Constantin envoie ses troupes les réduire au silence, dans ce qui est considéré comme la première persécution de chrétiens par d'autres chrétiens
[72]. La répression ne fait qu'accroître le soutien populaire des donatistes; en
321 les légions romaines se retirent.
Toutefois vers l'an
340, l'idéologie donatiste donne naissance à une
secte populaire, celle des « circoncellions », (
ceux qui encerclent les fermes). Les donatistes, à l'instar des autres chrétiens, célébrant les
martyrs, les circoncellions, ouvriers agricoles, deviennent des radicaux qui, considérant le martyre comme la plus grande vertu chrétienne, abandonnent toutes les autres valeurs (
Humilité,
Charité,
Agape, etc.). Leur but étant de mourir au combat, les circoncellions, munis de matraques de bois, - ils refusent de porter des armes en fer en vertu du précepte évangélique : « Qui a vécu par l'épée, périra par l'épée » - attaquent les voyageurs, cernent puis rançonnent les exploitations agricoles (d'où leur nom), tuant, violant, volant les stocks, exigeant l'affranchissement des esclaves. Lorsqu'ils n'arrivent pas à se faire tuer, ils se suicident en sautant du haut d'une falaise. Ce dérapage du culte donatiste noircit encore plus leur réputation à Rome.
Mouvement social autant que religieux, la secte des circoncellions, violemment réprimée, finit par disparaître vers le
IVe siècle.
L'apogée de l'Empire byzantin avec les conquêtes de
Justinien.
En
395 l'Empire romain faisant face à de sérieux problèmes internes, qui réduisent le contrôle qu’exerce Rome sur l’
Afrique du Nord, les donatistes, essaient de dominer la scène politique et religieuse. L'empereur les déclare
hérétiques en
409 et leur enjoint de restituer toutes les églises en leur possession en Afrique du Nord. Il envoie plusieurs légions qui sont d'une férocité terrible envers les responsables religieux du culte, et parfois même envers la population locale.
Saint Augustin, évêque
catholique d'
Hippone (actuellement
Annaba), essaie de calmer la violence de l'administration romaine, en plaidant pour un traitement plus humain des donatistes. Malgré les appels pressants de plusieurs parties, les donatistes disparurent presque complètement de la scène religieuse, seule une minuscule communauté survivant dans la clandestinité jusqu'au
VIe siècle[73].
Quelques années plus tard, en
430, c'est tout l'Empire romain qui se retire de l'Afrique du Nord sous la pression des
Vandales et des
Alains, autre peuple
indo-européen, venus avec eux et originaires des steppes du sud de la Russie. Le 28 août
430, Saint Augustin, l'un des derniers symboles de l'intégration de la population berbère au sein de l'Empire romain, trouve la mort durant le siège d'Annaba par les Vandales
[74].Cependant les berbères sous le règne de Gabaon réussissent à défaire les vandales et s'emparer des
Aurès(Algérie) puis portèrent un coup dur à une armée vandale à l'époque du roi vandale
Thrasamund, qui mourut après avoir occupé le trône pendant vint-sept ans. les Vandales prennent la fuite, et les berbères, en tuèrent un grand nombre, en firent beaucoup prisonniers, et de cette nombreuse armée il ne retourna dans leur pays qu'un fort petit nombre de soldats
[75].
Les attaques de plus en plus fréquentes des Berbères et l'énergie de l'empereur byzantin Justinien et de son général Bélisaire, provoquent la chute rapide du royaume vandale.
Conquête arabo-musulmane[modifier]
La première expédition arabe sur la Tunisie est lancée en
647[77]. En
661, une deuxième offensive se termine par la prise de
Bizerte. La troisième, menée en
670 par
Oqba Ibn Nafi Al Fihri, est décisive : ce dernier fonde la ville de
Kairouan au cours de la même année
[78] et cette ville devient la base des expéditions contre le nord et l’ouest du Maghreb
[79]. L’invasion complète manque d’échouer avec la mort d’Ibn Nafi en
683[80]. Envoyé en
693 avec une puissante armée arabe, le général
ghassanide Hassan Ibn Numan réussit à vaincre l’exarque et à prendre Carthage
[81] en
695. Seuls résistent certains Berbères dirigés par la
Kahena[81]. Les Byzantins, profitant de leur supériorité navale, débarquent une armée qui s’empare de Carthage en
696 pendant que la Kahena remporte une bataille contre les Arabes en
697[81]. Ces derniers, au prix d’un nouvel effort, finissent cependant par reprendre définitivement Carthage en
698 et par vaincre et tuer la Kahena
[80].
Contrairement aux précédents envahisseurs, les Arabes ne se contentent pas d’occuper la côte et entreprennent de conquérir l’intérieur du pays. Après avoir résisté, les Berbères se convertissent à la religion de leurs vainqueurs
[80], ils sont enrôlés dans l'armée Omeyyade pour calmer les révoltes et c'est alors que le général
Tariq ibn Ziyad s'en va à la conquête de l'Andalousie à la tête d'une armée de 13000 hommes composés essentiellement de berbères fraichement convertis. Des centres de formation religieuse s’organisent alors, comme à Kairouan, au sein des nouveaux
ribats. On ne saurait toutefois estimer l’ampleur de ce mouvement d’adhésion à l’islam. D’ailleurs, refusant l’assimilation, nombreux sont ceux qui rejettent la religion dominante et adhèrent au
kharidjisme, hérésie née en Orient et proclamant l’égalité de tous les musulmans sans distinction de race ni de classe
[82]. La région reste une province omeyyade jusqu’en
750, quand la lutte entre
Omeyyades et
Abbassides voit ces derniers l’emporter
[82]. De
767 à
776, les kharidjites berbères sous le commandement d’Abou Qurra s’emparent de tout le territoire, mais ils se retirent finalement dans leur royaume de
Tlemcen, après avoir tué Omar ibn Hafs, surnommé Hezarmerd, dirigeant de la Tunisie à cette époque
[83].
Vue de la
Grande Mosquée de Kairouan ; fondée au VII
e siècle (vers 670) par le général omeyyade Oqba Ibn Nafi puis reconstruite dans sa forme actuelle au IX
e siècle par les princes de la dynastie aghlabide (règne de 800 à 909), elle est la plus ancienne et la plus prestigieuse mosquée de Tunisie et de l'ensemble du Maghreb
[84]. Chef-d'œuvre d'architecture, la
Grande Mosquée de Kairouan fut, durant le Moyen Âge, un centre intellectuel important principalement axé sur l'étude des sciences religieuses et de la jurisprudence malikite. Elle est située dans la ville de
Kairouan en
Tunisie.
En
800, le
calife abbasside
Haroun ar-Rachid délègue son pouvoir en
Ifriqiya à l’
émir Ibrahim ibn Al-Aghlab
[85] et lui donne le droit de transmettre ses fonctions par voie héréditaire
[86]. Al-Aghlab établit la
dynastie des
Aghlabides, qui règne durant un siècle sur le Maghreb central et oriental. Le territoire bénéficie d’une indépendance formelle tout en reconnaissant la souveraineté abbasside
[86]. La Tunisie devient un foyer culturel important avec le rayonnement de Kairouan et de sa
Grande mosquée, un centre intellectuel de haute renommée
[87]. À la fin du règne de Ziadet Allah
Ier (817-838),
Tunis devient la capitale de l’émirat jusqu’en 909
[88].
Appuyée par les tribus
Kutama qui forment une armée fanatisée, l’action du
prosélyte ismaélien Abu Abd Allah ach-Chi'i entraîne la disparition de l’émirat en une quinzaine d’années (
893-
909)
[89]. En décembre 909,
Ubayd Allah al-Mahdi se proclame calife et fonde la dynastie des
Fatimides, qui déclare usurpateurs les califes
omeyyades et
abbassides ralliés au
sunnisme. L’État fatimide s’impose progressivement sur toute l’Afrique du Nord en contrôlant les routes caravanières et le commerce avec l’
Afrique subsaharienne. En
945,
Abu Yazid, de la grande tribu des
Banou Ifren, organise sans succès une grande révolte berbère pour chasser les Fatimides. Le troisième calife,
Ismâ`îl al-Mansûr, transfère alors la capitale à Kairouan et s’empare de la Sicile
[90] en
948. Lorsque la dynastie fatimide déplace sa base vers l’est en
972, trois ans après la conquête finale de la région, et sans abandonner pour autant sa suzeraineté sur l’Ifriqiya, le calife
Al-Muizz li-Dîn Allah confie à
Bologhine ibn Ziri — fondateur de la dynastie des
Zirides — le soin de gouverner la province en son nom. Les Zirides prennent peu à peu leur indépendance vis-à-vis du calife fatimide
[90], ce qui culmine avec la rupture avec ce suzerain devenu lointain et inaugure l’ère de l’émancipation berbère
[89]. L’envoi depuis l’Égypte de tribus arabes nomades sur l’Ifriqiya marque la réplique des Fatimides à cette trahison
[89]. Les
Hilaliens suivis des
Banu Sulaym — dont le nombre total est estimé à 50 000 guerriers et 200 000 bédouins
[89] — se mettent en route après que de véritables titres de propriété leur ont été distribués au nom du calife fatimide. Kairouan résiste pendant cinq ans avant d’être occupée et pillée. Le souverain se réfugie alors à Mahdia en
1057 tandis que les nomades continuent de se répandre en direction de l’Algérie, la vallée de la
Medjerda restant la seule route fréquentée par les marchands
[89]. Ayant échoué dans sa tentative pour s’établir dans la Sicile reprise par les
Normands, la dynastie ziride s’efforce sans succès pendant 90 ans de récupérer une partie de son territoire pour organiser des expéditions de
piraterie et s’enrichir grâce au commerce maritime.
Les historiens arabes sont unanimes à considérer cette migration comme l’événement le plus décisif du Moyen Âge maghrébin, caractérisé par une progression diffuse de familles entières qui a rompu l’équilibre traditionnel entre nomades et sédentaires berbères
[89]. Les conséquences sociales et ethniques marquent ainsi définitivement l’histoire du Maghreb avec un métissage de la population. Depuis la seconde moitié du
VIIe siècle, la langue
arabe demeurait l’apanage des élites citadines et des gens de cour. Avec l’invasion hilalienne, les
dialectes berbères sont plus ou moins influencés par l’arabisation, à commencer par ceux de l’Ifriqiya orientale
[89].
Dynasties et grandes formations berbères[modifier]
Selon Ibn Khaldoun, les Berbères se divisent en deux branches, les deux sont issues de leur ancêtre
Mazigh. Les deux branches Botr et Barnès se seraient elles-mêmes subdivisées en tribus et auraient
Medracen comme ancêtre ; chaque région du Maghreb étant constituée de plusieurs tribus. Les grandes tribus ou peuples berbères sont
Sanhadja,
Houaras,
Zénète,
Masmouda,
Kutama,
Awarba,
Berghouata,
Zouaouas, etc. Chaque tribu est décomposée en des sous-tribus, ayant une indépendance territoriale et décisionnelle
[91],[92]Plusieurs dynasties berbères ont émergé pendant le Moyen Âge au
Maghreb, au
Soudan, en
Al-Andalus, en
Italie, Au
Mali, au
Niger, au
Sénégal, en
Égypte, au
Portugal, etc.
Ibn Khaldoun fait un tableau résumant celles au Maghreb dont les dynasties berbères
Zirides,
Ifren,
Maghraoua,
Almoravide,
Hammadides,
Almohade,
Mérinide,
Abdalwadides,
Wattassides,
Meknassa,
Hafsides, etc
[93]. De plus, plusieurs chefs arabes et perses avaient des épouses berbères comme
Idris,
Ibn Rustom, etc. Ce qui donnera par la suite les dynasties
Idrissides,
Rostémides, etc. La dynastie des
Ifrenides des (
Banou Ifren) a été reconnue comme étant la seule qui a défendu les Africains dans le Maghreb
[94].
Les
Almohades ont contribué à l'unification religieuse du Maghreb, les élites berbérophones ayant longtemps encouragé son arabisation pour des raisons religieuses
[95]. En revanche, lors de la dynastie des
Zianides de
Tlemcen, l'identité et la langue berbère étaient le centre d'intérêt du roi
Yghomracen Ibn Zyan[96].
Les conflits berbères[modifier]
Les deux cofondateurs des
Almohades furent leur rencontre non loin de
Béjaïa pour l'unification du Magherb. Béjaïa redevint une place commerciale, scientifique et culturelle prospère sous les
Hafsides du
XIIIe au
XVe siècle
av. J.‑C..
Par la suite, les Berbères se sont divisés en deux parties distingues l'une de l'autre
[99]. Cette division a créé un grand conflit entre les
Sanhadjas et les
Zénètes. Ce conflit a débuté au Maghreb, avant d'être transposé en
Andalus. Les
Sanhadja (
chiite) ont attaqué les
Zénètes kharidjites (
Banou Ifren,
Maghraoua, etc.), créant une séparation territoriale entre les deux tribus berbères
[3]. Les Zénètes furent ainsi amenés à se déplacer vers l'Ouest du Maghreb et au Sud devant la poussée des
Zirides (tribu des Sanhadja, chiite)
[100]. Cependant, plusieurs tribus des
Banou Ifren et des
Maghraouas se sont ralliées aux
Fatimides dans ce conflit complexe
[101], qui n'est ni de religion ni de « race », d'après
Yves Lacoste et al.[101]. D'autres parts, plusieurs Fatimides ont changé de camps pour s'engager du côté des
Omeyades[3]. Au contraire, selon le dictionnaire de
Michel Mourre, le pouvoir et la religion seraient les sources des conflits des Berbères
[102].
Les Mérinides prennent la
Tunisie et font tomber les
Hafsides. En effet, Abou el Hassen souverain Mérinides de
Constantine et de
Béjaïa s'empare de la Tunisie, Ibrahim abou Fadhel sera le souverain de la Tunisie, mais l'histoire ne révèlera pas tous les noms des souverains mérinides en Tunisie
[107].
Les dynasties berbères sont achevées par l'arrivée des
Espagnols et des
Ottomans. Depuis ces conflits, les Berbères sont séparés dans leur profond, ce qui a mené à la création de plusieurs tribus qui n'ont aucun lien commun ni dans la langue, ni dans la tradition, ni dans l'espace géographique, ni dans la religion, ni dans les mœurs, etc., au
Maghreb, en
Al-Andalus, au
Sahel africain[108].
Le conflit entre
Sanhadja et
Zénètes est le plus important dans l'histoire des Berbères et a été révélé par tous les historiens du Moyen Âge et contemporains (
Ibn Khaldoun,
Ibn Hazm,
Émile Félix Gautier,
Gabriel Camps, Rachid Bellil, etc.). Du coup, quelques historiens comme
Émile Félix Gautier et
Gabriel Camps entre autres, ils tirent des conclusions et des thèses de ce conflit majeur. Ces thèses seront contredites par certains historiens contemporains comme Rachid Bellil, Benabou, Potiron, etc. Ces derniers rejoignent l'approche historique d'
Ibn Khaldoun[109].
Influence des Berbères en Afrique de l'Ouest et en Al-Andalus[modifier]
La dynastie
Sonrhaïs des Dia, fut fondée à
Koukia au
XIe siècle, résultat d'un métissage entre Berbères dirigés par le chef berbère
Za el-Ayamen[110], qui fuyait devant l'invasion arabe, et les sonhrais, peuple noir. Plus tard la dynastie des dia fondera le royaume sonhrais de Gao, au niveau du fleuve Niger, qui sera vassale de l'
Empire du Ghana créé par les soninkés, puis l'
Empire du Mali. Durant le
XVe siècle, les sonhrais, après plusieurs conquêtes militaires, supplante l'Empire du Mali, et le royaume sonhrais de Gao devient un empire, sous la dynastie des Si, du conquérant Sonni Ali Ber, qui se verra succéder par la dynastie des Askia d'origine
soninkés, fondée par
Askia Mohammed Touré, avec la ville de Gao pour capital. Il s'étend sur plus ou moins le
Niger, le
Mali et une partie du
Nigeria actuel. L'empire s'effondre a la fin du
XVIe siècle, suite à la
bataille de Tondibi. Les Zirides prennent le Sud de l'Italie avec l'aide des
Fatimides et une partie de l'Égypte. Les Berbères avaient des États indépendants en
Al-Andalus à l'
époque des taifas. L'Al-Andalus est prise par les
Almoravides et ensuite par les
Almohades et à la fin par les
Mérinides.
Pendant la période de 1400 à 1500, l'effondrement des dernières dynasties berbères englobe les deux territoires l'Andalousie et le Maghreb du centre et de l'Ouest. Les espagnols et les Portugais reprennent leurs territoires et envahissent le Maghreb. Ensuite, les Ottomans chassent les Espagnols et prennent l'
Algérie, la
Tunisie et la
Libye. Quelques Berbères se replient dans les montagnes et demeurent isolés surtout dans les régions de l'
Aurès pays des
shawees, ou en
Kabylie et au
Sahara. Le Maroc résiste grâce à l'émergence de la dynastie des
Wattassides puis des
Saadiens et ensuite de la
dynastie alaouite. Les Espagnols prennent les territoires du
Rif du
Sahara occidental et quelques villes dont(
Sidi Ifni). Le Rif engage une révolte pour se défendre.
La France déploie tout dans l'industrialisation et dans la construction des villes digne de la civilisation moderne, mais les zones montagneuses et les zones rurales sont épargnées. Plusieurs Européens viennent pour investir et pour exploiter les richesses. L'
Algérie française devient le « grenier de l'Europe ».
Les confréries berbères et le mouvement des Saints berbères entre 1500 et 1900[modifier]
Plusieurs Berbères notamment du Sud ont créé des confréries musulmanes dont le but d'aider la population après le déchirement des dynasties berbères. Leur apport était éducatif en premier. Plusieurs monuments, Ksours, mosquées, etc., ont été construits dans les différentes régions du Maghreb. Les principaux chefs avaient la notoriété de
Saint et ils étaient pour la plupart des hommes de connaissance et de savoir. Ces chefs ont écrit plusieurs livres qui ont été conservés à nos jours. L'instruction du Coran était importante surtout dans le Sud. L'organisation de cérémonie avait un rôle important dans la consolidation des règles de vie entre les différentes communautés. Les
Zaouïas avaient un rôle juridique important au sein des populations pour le règlement des crises.
Les
Ottomans devaient négocier avec les chefs de confrérie. Par la suite, l'
Armée française a trouvé des difficultés à contrôler les mouvements dirigés principalement par les confréries.
Après la colonisation française, italienne, espagnole, etc., les berbères se voient marginalisés, occupés, exploités par des forces étrangères. Ce qui fait qu'un vaste mouvement de révoltes s'enchaine par les années dans tous les territoires du Maghreb. Par la suite après la
Seconde Guerre mondiale, les
États-Unis imposent aux Européens de se retirer de tous les colonies dans le
plan Marshall. Après quelques années tous les pays se libèrent progressivement.
Actuellement, la plupart des Berbères sont
sédentaires. Ils se désignent d'abord par leur ethnie régionale et par leur parler berbère : en
Algérie, on trouve les
Chaouis, les
Kabyles, les
Mozabites, les
Touaregs, les
Beni Snous, les
Chenouis, les habitants du
Ouarsenis (
Banou Ifren et
Maghraoua), etc). Au
Maroc, on trouve les
Rifains, les
Chleuhs, les
Béni-Snassen, les
Awarba, les
Zayanes, etc. En
Libye, on trouve les
Yafran, etc. En
Tunisie, il y a les habitants de
Djerba, etc. En
Espagne, il y a les habitants des
Îles Canaries. Plusieurs ethnies d'origine berbères parlent l'arabe et ne s'identifient pas aux régions cités. L'ensemble des ethnies berbères est appelé par
Imazighen (le pluriel d’
Amazigh), et l'espace géographique nord-africain par
Tamazgha.
Plusieurs monuments historiques témoignent de la grandeur de l'art archituctural chez les Berbères au
Maghreb et en
Al-Andalus. Plusieurs villes et monuments au
Maghreb et en
Al-Andalus sont considérés comme
patrimoine mondial. La culture et la langue berbère ont survécu depuis les grandes conquêtes
vandales,
romaines,
byzantines,
arabes (
VIIe siècle) jusqu'à l'occupation
française, en passant par la présence
turque (à l'exception notable du Maroc). À partir de
1881, en
Kabylie, l'administration française attribuera des patronymes arabes aux populations qui, jusqu'à cette époque, portaient encore pour certains des noms à consonance latine
[113].
Ainsi, certains tiennent la colonisation française pour responsable en grande partie de l'arabisation de l'Afrique du Nord à l'instar de l'historien Eugène Guernier qui affirme, en 1950, que la France
« facilite la diffusion de la civilisation arabe, par la langue, par la loi et par la foi musulmanes. »[114] La culture berbère reste vivante en
Algérie et au
Maroc, qui comprennent une grande partie des Berbères. Elle est aussi présente en
Libye et en
Tunisie et dans une grande partie du
Sahara —
Touaregs en Algérie, au
Burkina Faso, au
Mali et au
Niger.
En
1980 éclatent les manifestations du
Printemps berbère, au cours desquelles les berbérophones de
Kabylie réclament l'officialisation de leur langue.
En
1996, une réforme de la Constitution algérienne fait officiellement de l'amazighité, aux côtés de l'
islam et de l'
arabité, l'une des composantes fondamentales de l'identité nationale. Parallèlement, les autorités fondent un Haut Commissariat à l'amazighité.
La résistance berbère face à la colonisation[modifier]
Les berbères ont eu un rôle fondamental pour l'indépendance durant la colonisation, de nombreuses insurrections ont été mené par des berbères dans tout les pays du Maghreb. Ils y ont menés une vive résistance parfois qualifié de "farouche".
Algérie: De nombreux soulèvement ont été mené pour contrer la colonisation française, l'émir
Abd el-Kader qui faisait remonter ses origines à la tribu berbère des
Banou Ifren (Zénètes) a lutté aprés avoir déclarer la guerre au français, il fût capturé puis fait prisonnier. En juillet 1857, des tribus de Grande-Kabylie se rendent, la capture de la Maraboute
Lalla Fatma N'Soumer met un terme à la résistance mais les
kabyles se soulèveront plusieurs fois encore jusqu’au début des années 1870. En 1871, un notable Kabyle, Mohand Amokrane, surnommé
Cheikh El Mokrani, est rétrogradé au titre de
bachagha pour avoir soutenu la révolte du Cheikh Bouaquaz, un proche de son père, en 1864-1865. S'en suit une insurrection. Le mouvement soulève 250 tribus, près du tiers de la population algérienne. Les insurgés sont contraints à la reddition après l’attaque des Français. Ils sont arrêtés à l’Alma le 22 avril 1871, et le 5 mai le bachagha Mokrani mourut au combat près de l’oued Soufflat. Les troupes françaises (vingt colonnes) marchent sur Dellys et Draâ El Mizan. Le
cheikh El Haddad et ses fils se rendent le 13 juillet, après la bataille d'Icheriden. L’insurrection ne prend fin qu’après la capture de Boumezrag Amokrane, le 20 janvier 1872. La répression fut très sévère et se traduisit, une fois matée l'insurrection, par des internements de Kabyles et déportations en Nouvelle-Calédonie (on parle des «
Kabyles du Pacifique »), mais aussi par d'importantes confiscations de terres, qui ensuite ont obligé de nombreux Kabyles à s'expatrier. En 1954, le Mouvement nationaliste algérien se mobilise et déclenche par la suite la révolution algérienne. Les berbères seront au premier plan dans la guerre d'Algérie. De nombreux chefs
kabyles et
chaouis ont œuvré et lutté pour l'indépendance du pays dont les plus célébres sont
Mostefa Ben Boulaïd,
Larbi Ben M'hidi,
Abane Ramdane,
Krim Belkacem,
Didouche Mourad,
Hocine Aït Ahmed,
Ferhat Abbas,
Amirouche Aït Hamouda,
Belkacem Radjef.
Maroc : Le mouvement de résistance s'est illustré lors de la
Guerre du rif menée par
Abdelkrim al-Khattabi, qui est une guerre coloniale qui opposa les tribus berbères du
rif aux armées françaises et espagnoles, de 1921 à 1926. Les deux armées européennes agissaient officiellement en vertu des accords du protectorat passés par le sultan du Maroc, Moulay Abd al-Hafid, avec la France et avec l'Espagne, la guerre atteint son apogée lors de la
Bataille d'Anoual durant laquelle le général espagnol
Manuel Fernández Silvestre se suicide après la défaite et la perte de 14000 de ses hommes, cette bataille reste un symbole de la lutte anti-colonialiste. D'autres insurrections eut lieu dans le Rif menées par
mohamed Ameziane ou encore
El raisuni. Dans le sud du pays,les tribus berbères se sont soulevées sous la direction du chef
Mouha ou Hammou Zayani ou encore
Assou Oubasslam.
Libye: La lutte contre la colonisation italienne est d'abord menée par Omar Al Mokhtar surnommé « Cheikh des militants » qui est un chef musulman libyen d'origine berbère qui organisa la lutte armée à la colonisation italienne au début du XXe siècle. D'autres leader nationaliste tel que Al Baruni originaire du
Djebel Nefoussa ont pris part à la résistance armée.
En France les berbérophones représentent 25% des immigrés algériens et 16% des immigrés marocains
[117].
Selon les conclusions d'un colloque « Pour une histoire sociale du berbère en France », sous la direction de
Salem Chaker tenu en octobre 2004 à l'
Institut national des langues et civilisations orientales: « On peut raisonnablement estimer la proportion de berbérophones à 35% de l'ensemble de la population originaire d'Afrique du Nord établie en France (quel que soit son statut juridique). Si l'on retient une fourchette de 4 à 5 millions de personnes d'origine maghrébine, on aboutit à un total de 1.5 à 2 millions de berbérophones en France.» Rifains (Maroc) et kabyles (Algérie) sont largement majoritaire. « Il existe bien sûr des berbérophones issus d'autres pays (Tunisie, Libye et pays du Sahel), mais leur nombre reste peu significatif (de quelques centaines à quelques milliers de personnes).»
[118]Selon Belkacem Lounes, Président du Congrès mondial Amazigh, : « L'immigration berbère en France est l'une des plus anciennes puisqu'elle remonte à la fin du
XIXe siècle. Elle répondait à la fois aux besoins de mobilisation des soldats en période de guerre (Première et Seconde Guerres mondiales) et au déficit de main-d'oeuvre, notamment dans les secteurs de l'industrie et du BTP. On estime actuellement l'immigration berbère à environ deux millions d'individus, contribuant en toute discrétion à l'épanouissement économique, scientifique, artistique et sportif de la France. Il est utile de rappeler par exemple que
Edith Piaf,
Mouloudji,
Daniel Prévost,
Isabelle Adjani,
Yasmine Bleeth ,
Zidane et bien d'autres personnalités de tous horizons, sont le fruit de cet apport berbère. »
[119].
Cultes berbères[modifier]
Pendant l'Antiquité, les cultes berbères étaient pratiqués librement au début de la présence
romaine. Au musée de
Timgad, plusieurs fresques représentent les divers cultes Berbères.
En
Berbère la lune et le dieu lunaire portent le même nom :
Ayyur. Hérodote mentionne que les Berbères antiques vénéraient la
lune et le
soleil, auxquels ils offraient des
sacrifices : « Les sacrifices des nomades se font de cette manière : ils commencent par couper l'oreille de la victime (cela leur tient lieu de
prémices), et la jettent sur le faîte de leurs maisons ; cela fait, ils lui tordent le cou : ils n'en immolent qu'au Soleil et à la Lune. Tous les Libyens font des sacrifices à ces deux divinités
[120] ». D'autres auteurs attestent ce culte, ainsi que des
graffitis, comme un «
Solo Deo Invicto » relevé à
Thagaste[121].
Ifri,
déesse de la guerre, très influente en
Afrique du Nord, était considérée comme la protectrice des marchands et figurait à ce titre sur les
pièces de monnaie berbères.
Pline l'Ancien écrit qu'en
Afrique, personne ne prenait de décision sans invoquer
Africa (nom
latin d'Ifri). Après la conquête romaine, elle figurait toujours sur les pièces.
As d'
Hadrien (136), représentant sur l'avers
Africa, portant une dépouille d'éléphant, tenant un scorpion et une corne d'abondance, un
modius de blé à ses pieds.
Afrique ou
Africa provient de Ifren
[122], Ifri est une divinité
berbère[123],[123], le pluriel est Ifren
[124]. La traduction ou l'emprunt latin nous donne Africa (Afrique) qui a été une
déesse berbère avant la conquête des Romains. Dea Africa signifie déesse Africa et représente un symbole à l'époque romaine. Et aussi
Ifri désigne les populations locales des Afers. Ifru symbolise les rites dans les cavernes pour protéger les commerçants. La grotte non loin de
Constantine à Guechguech et la pièce de monnaie romaine indiquent le mythe de la protection
[125].
Ifru était une déesse solaire et en même titre un dieu des cavernes et protecteur du foyer, etc
[126]. Ifru est une sorte de Vesta Berbère.
Gurzil (ou Agurzil) est une divinité à la tête de
taureau, fils d'
Ammon.
Corippus mentionne un certain Laguatan (la tribu des
Luwata et sont
Zénète), grand prêtre de Gurzil, combattant les
Byzantins, qui l'auraient tué alors qu'il tentait de s'enfuir avec les icônes de Gurzil
[127]. Parmi les ruines de Ghirza, en
Libye, se trouve un temple qui est peut-être dédié à Gurzil — d'où par ailleurs pourrait provenir le nom de la cité.
Pendant la
Numidie, à
N'Gaous dans les
Aurès, plusieurs stèles africaines (Molchornor" sacrifice d'un agneau"
[128] ou stèles de
Saturne avec mention d'un sacrifice particulier)
[129] ont été trouvées par les chercheurs et signalées par les historiens.
Culture berbère[modifier]
Une famille berbère traversant un gué avec son bétail (
Algérie, 1890)
Traditionnellement, les hommes s’occupent du bétail. Ils migrent en suivant le cycle naturel des
pâturages, et en recherchant des sources d’eau et des abris. Ils sont ainsi assurés d’une abondance de laine, de coton et de plantes pour la teinture. De leur côté, les femmes s'occupent des biens de la famille et confectionnent les objets artisanaux — tout d’abord pour leur usage personnel, et ensuite pour la vente dans les
souks de leur localité. Les tribus berbères tissent des
kilims. Les
tapisseries traditionnelles conservent l’apparence et le caractère distinct de la région d'origine de chaque tribu, qui possède en effet son propre répertoire de dessins. Le
tissage d’armure toile est représenté par une grande variété de bandes, et plus rarement par des motifs géométriques, tels les triangles et le losange. Les décorations additionnelles, comme les paillettes ou les franges, sont typiquement des tissés berbères du
Maroc. Le mode de vie
nomade ou semi-nomade des Berbères convient très bien au tissage des kilims. Les us et coutumes diffèrent d'une région à une autre
[130].
Les Berbères en côtoyant différentes civilisations (les Égyptiens, les Phéniciens, les Romains, les Byzantins, les Arabes, etc.) se sont inspirés et ont pu être démontré leur savoir.
Medracen,
Septime Sévère,
Massinissa,
Juba,
Syphax,
Jugurtha, etc., ils étaient de grands bâtisseurs, ils ont bâti de grands monuments historiques.
Les Berbères ont brillé lors du Moyen Âge au
Maghreb et en
Al-Andalus. Plusieurs Berbères étaient des éminents savants, écrivains, traducteurs, architectes, artistes, musiciens, philosophes, théologien, etc.
La structure sociale des Berbères est tribale. Un chef est désigné pour commander la tribu. Au Moyen Âge, plusieurs femmes ont eu le pouvoir de gouverner comme la
Kahina dans les
Aurès région
shawee, . Il y a eu plusieurs chefs ou reines berbères comme
Tin Hinan au Hoggar,
Chemci (elle est issue de la grande tribu des
Aït Iraten de la Kabylie),
Fatma Tazoughert dans les
Aurès.
Lalla Fatma N'Soumer était une femme berbère de la région
kabyle qui a combattu les Français. La majorité des tribus berbères ont actuellement des hommes comme chef de tribu. En
Algérie, la
plateforme d'el Kseur en
Kabylie (le Gouvernement algérien et les Arouchs (tribu) Kabyles se sont convenus à cette plateforme) donne le droit aux tribus d'émettre des sanctions pécuniaires à l'encontre des délinquants. Dans les régions des
chaouis, les chefs de tribus décrètent des sanctions contre les hors-la-loi
[131]. Les
Touareg ont un roi qui décide du sort de la tribu et qui est connu sous le nom de
Amenokal. C'est une société très hiérarchisée. Les
Mozabites sont régis par les chefs spirituels du
Ibadisme. Les mozabites ont une vie communautaire. Lors de la crise de
Berriane, les notables de chaque tribu ont réglé le problème et ils ont entamé des pourparlers pour arrêter la crise entre
Malékite et
Ibadite[132]. Dans les mariages, c'est l'homme qui choisit la femme, et souvent, c'est la famille qui décide, tout dépend de la tribu. Par contre chez les
Touareg, c'est la femme qui choisit son futur époux. Les rites de mariages sont différents pour chaque tribu. Les familles sont soit patriarcales ou matriarcales, selon la tribu.
Plusieurs rites de
fantasia sont organisées au
Maghreb. Le cheval est important chez les Berbères. Le
barbe est un cheval berbère. Les
Zénètes étaient des experts dans la manière de monter un cheval (la jineta).
Des rois et des saints[modifier]
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Mosaïque de la Domus Africa
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Peinture rupestre du
Hoggar en Algérie
L'oasis de Taghirt vue depuis le mausolée Marabautique en
Algérie.
La porte de Chella au
Maroc
Pièces de monnaies hafsides du Musée du Bardo à
Tunis en
Tunisie
Berbères connus[modifier]
- le roi Massinissa,
- Jugurtha (Bello Jugurthino) petit-fils de Massinissa
- l'auteur romain Apulée[133],
- l'empereur romain Septime Sévère[133],
- le pape Victor Ier,
- le pape Gélase Ier,
- le pape Miltiade,
- Cyprien de Carthage,
- Flavien de Carthage,
- Tertullien,
- Augustin d'Hippone[133],
- Koceila,
- la Kahena,
- Youssef Ibn Tachfin,
- Ibn Toumert,
- Abd al-Mumin,
- Ibn Battûta,
- Cheikh Zaid Oubjna,
- Lalla Fatma N'Soumer,
- Abd el-Kader,
- Abdelkrim al-Khattabi,
- le conquérant Tariq ibn Ziyad,
- le roi Zianide de Tlemcen : Yghomracen Ibn Zyan,
- Lounès Matoub, chanteur algérien de musique kabyle,
- Idir, chanteur algérien de musique kabyle,
- Hindi Zahra, chanteuse de Jazz
- Ibrahim Afellay, footballeur de FC Barcelone
- Igout Abdelhadi, chanteur du groupe Izenzaren
Liste de patronymes berbères[modifier]
La liste suivante répertorie quelques patronymes de souches berbères
[134]:
Notes et références[modifier]
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- ↑ Amazigh par Salem Chaker (Encyclopédie berbère IV, 1987, p. 562-568) [archive]
- ↑ Salem Chaker, article Berbère/langue berbère p. 149 dans Berbères ou Arabes, éd. Non Lieu, 2006
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- ↑ Yves Modéran,« Mythe et histoire au derniers temps de l'Afrique antique : à propos d'un texte d'Ibn Khaldûn », Revue historique, 618-2, 2001, p. 315-341 Lire en ligne [archive]
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- ↑ Giuseppe Sergi, The mediterranean race: a study of the origine of European peoples, Londres, Scott, 1901.
- ↑ Hans Günther : « Chez les Berbères, en particulier chez les Kabyles du Rif au Maroc puis dans la Djurdjura, à Enfida, et avant tout parmi les tribus des Chawias dans le massif des Aurès, on constate un apport de la race nordique, ou bien plutôt nordique et falique, que l'on peut attribuer à des invasions préhistoriques. Dans cette région, les blonds représentent, semble-t-il, un cinquième à un tiers de la population. », Hans Günther, Les Peuples de l'Europe (1927), éd. Éditions du Lore, 2006, p. 174.
- ↑ « Les Berbères, dont une partie conservent encore la peau claire et souvent même les yeux bleus, ne remontent pas aux raids ultérieurs des Vandales, mais bien à la très ancienne vague atlanto-nordique. De nombreux chasseurs chaouis, kabyles, par exemple, sont aujourd'hui encore irréfutablement d'origine nordique », Alfred Rosenberg, Le Mythe du vingtième siècle (1930), Deterna, 2005, (ISBN 2913044212), p. 38.
- ↑ Henri Vallois, « il est maintenant certain qu'ils appartiennent à la race nordique », dans Les Races humaines (1944), PUF, 1976, p.38.
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- ↑ Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères, partie Banou Ifren
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- ↑ Dictionnaire D'histoire Universelle, Michel Mourre [archive]
- ↑ Complément de l'Encyclopédie moderne, Firmin Didot, 1857, t.5, p.722 [archive]
- ↑ Un Soufi algérien Sidi Cheikh : un soufi algérien : sa vie, son œuvre, son rôle historique, ses descendants (Oulâd Sidi-Cheikh). Par Hamza Boubakeur, Sidi Cheikh. Publié par Maisonneuve & Larose, 1990. ISBN 2-7068-1002-5. P247 livre en ligne [archive]
- ↑ Colonel Jean DUMAURIER, A.B.C.D., La Mémoire d'un peuple, 1999.
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« (…) au lieu de soutenir la civilisation berbère, la langue, la loi et la foi berbères, nous nous prêtons à leur disparition en facilitant la diffusion de la civilisation arabe, par la langue, par la loi et par la foi musulmanes.[…] L'islamisation et l'arabisation constituent les éléments de la plus grande victoire remportées par les Arabes au Maghreb. Ils constituent également la plus lourde faute de la France devant l'Histoire et devant elle-même. »
- ↑ Environ six millions de citoyens français sont d'origine berbère (Kabyle ou Berbères arabisés) à la 1re ou 2e génération (source : Thérèse Delpech, Le Retour de la barbarie au XXIe siècle, p. 194, éd. Hachette, 2007)
- ↑ (fr) http://www.clio.fr/ [archive], article de Salem Chaker, professeur de berbère à l'Inalco, et directeur du Centre de recherche berbère.
- ↑ Langues d'ici et d'ailleurs ... [archive]
- ↑ Salem Chaker, Pour une histoire sociale du berbère en France [archive], Les Actes du Colloque Paris - Inalco, octobre 2004
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lire en ligne (page consultée le 15/2/2010)]
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